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Forum RPG de Star Wars prenant place 16 ans après l'ordre 66.
 
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 Come What May ♪ [PV]

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AuteurMessage
Obi-Wan Kenobi
Obi-Wan Kenobi
Admin ~ Grand Maître du Conseil Jedi de niveau 1


Messages : 717
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Come What May  ♪  [PV] Vide
MessageSujet: Come What May ♪ [PV]   Come What May  ♪  [PV] Icon_minitimeLun 18 Avr - 10:37


Can't face it. Without you.




[Ce RP se passe 5 ans et 7 mois après l'ordre 66, au 8ème mois de grossesse]



S’occuper pour éviter de penser à elle. Tel était la nouvelle doctrine de Kenobi. Chaque fois qu’il finissait une tâche, il s’en inventait de nouvelles, toujours plus longues, juste pour garder son esprit occupé. Il était tout simplement hors de question de voir son image apparaitre dans son esprit, des souvenirs de leurs discutions mouvementées et cet avenir douloureux qui se profilait de plus en plus rapidement. Enfin, douloureux, surtout pour elle puisque, thanks my godness, ce n’était pas à Obi-Wan d’accoucher. Il ne manquerait plus que ça encore ! Et, au lieu d’être présent pour elle comme n’importe quel galant homme l’aurait fait, il l’évitait au maximum. A vrai dire, on pouvait se demander si elle ne l’évitait pas également… Pourquoi, sinon, s’enfermer dans sa chambre sans autoriser une visite quelconque ? Mauvaise foi à nouveau. Kenobi avait le droit de rentrer (et de toute manière, il était chez lui), c’est juste qu’il n’en éprouvait aucunement l’envie ; c’est même plutôt le contraire. Enfin, il devait éviter de penser à tout ceci, ce qui impliquait de ne plus penser à Hayley. C’était assez nouveau pour le Jedi qui avait pris l’habitude de se reposer entièrement sur sa padawan. Hayley était celle qui l’aidait à se tenir debout. Et, juste au moment où il commençait à envisager de l’accepter, voilà qu’elle disparaissait. En gardant le môme, elle s’éloignait inévitablement de lui. Ce n’était donc pas la faute d’Obi-Wan. Hayley n’en faisait qu’à sa tête. Comme d’habitude. Sauf que, cette fois-ci, Kenobi ne serait pas là pour ramasser les dégâts. Si Hayley s’éloignait de lui, il mettait de plus en plus de distance dans leur relation. Depuis combien de temps ne s’étaient-ils plus touchés ? Ou même embrassés ? Juste une parole amicale alors ? Il n’y avait rien eu de cela depuis l’annonce des résultats du test de grossesse. Obi-Wan n’était pas un monstre par nature, il avait juste ses limites et Hayley avait voulu poussé le jeu trop loin… Est-ce qu’elle avait désiré le gosse ? Non, certainement pas, et elle ne le voulait toujours pas. Au moins autant que lui. Cependant, cela ne changeait absolument rien. Obi-Wan ne pouvait tout simplement pas suivre Hayley dans sa folie.

Kenobi n’avait jamais rien assumé par rapport à Hayley et, si jamais quelqu’un les surprenait, il rejetait la faute sur elle. Elle avait l’habitude et jouait le rôle à merveille : sourire, encaisser en silence et passer à autre chose. Peut-être que ce n’était pas la meilleure attitude à adopter finalement. Peut-être que si elle avait parlé avant, lui expliquer que son comportement ne lui convenait pas, pousser une petite gueulante, ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Peut-être même qu’Obi-Wan serait enjoué à l’idée d’avoir un fils. Ok, peu probable, mais c’est tellement beau les utopies qu’on ne peut pas s’empêcher d’y penser en rêvant à moitié, n’est-ce pas ? Cette fois encore, c’était à la padawan d’endosser toute la responsabilité du drame qui se représentait actuellement. C’était ELLE qui n’avait pas pris la pilule. ELLE qui n’avait pas fait suffisamment attention. ELLE qui portait un truc que Kenobi craignait au plus profond de son être. Il ne voulait pas être père. Il ne voulait plus être père. Sa chance était passée, s’il n’avait pas réussi une fois, il ne pourrait pas y parvenir cette fois-ci. Certes, le contexte était fondamentalement différent : Hayley ne l’empêchait en rien, elle semblait même plutôt désespérée par son refus constant. Kenobi avait détruit leur idylle ; et il en éprouvait une telle honte qu’il accusait Hayley de ce désastre. Encore une fois, il n’assumait pas. Le maitre Jedi n’avait pas envie d’assumer, il en avait marre d’être le responsable. Hayley avait été sa porte de secours, son échappatoire à tous ses soucis. Après un certain temps, il avait même réussi à passer au-dessus de quelques souvenirs cauchemardesques. Satine. Anakin. Et voilà que mademoiselle « porte qui claque » le mettait au pied du mur ! Obi-Wan avait toujours dit qu’elle ferait une mauvaise pédagogue. La preuve ? Elle lui imposait une épreuve qu’il n’était pas encore capable de valider. Obi-Wan avait perdu d’avance ; son cerveau s’occupait bien assez de le traumatiser pour que le cœur puisse protester contre ce comportement indigne de lui-même. Mais, en fin de compte, qui serait le véritable perdant de l’histoire ? Obi-Wan ? Hayley ? Ou ce pauvre môme non-désiré qui devrait souffrir d’être tombé sur les deux parents les plus irresponsables de la galaxie.

En parlant de parents, il était très étonnant que Qui Gon ne se soit pas encore manifesté, en terme de reproches hein. En effet, depuis sa pseudo réconciliation avec sa fille, le père fantôme se sentait très concerné par elle, encore plus qu’auparavant… Alors, autant dire qu’Obi-Wan n’arrêtait pas d’en entendre parler, du
« bonheur de Hayley ». Peut-être même un peu trop en temps normal. Mais là, absolument rien, le néant absolu. Comme si Qui Gon avait peur que son ancien apprenti prenne la fuite à la première reproche et laisse sa fille unique encore plus dans la merde qu’elle l’était à présent. C’est probablement un exercice d’imagination assez difficile vu l’état pitoyable d’Hayley en ce moment, mais c’était assez facile à concevoir tout de même. Déjà, sans Obi-Wan, Hayley serait morte. Soit de faim, soit d’intoxication alimentaire. En effet, même s’il ne lui parlait pas, il prenait tout de même le soin de lui faire des repas consistants et de les lui apporter, ou bien de les faire livrer par un novice quelconque qui passait par là. De fait, Kenobi était loin de la haïr ! Il était juste un petit peu dépassé par les événements actuels. Ok, beaucoup. Au moins, il ne la laissait pas entièrement tomber. Pas encore tout du moins… Si Obi-Wan n’était pas encore parti, c’était uniquement pour ne pas recevoir un faire-part de décès dans les jours qui suivraient. Comme si il pouvait survivre à Hayley. Même si c’était difficile, il fallait être réaliste : la vie n’était pas envisageable sans elle. Tout ne serait que survie, subsistance et déchéance. Ainsi, il ne partait pas pour ses propres intérêts, encore une action totalement égoïste ; seulement, il était difficile de lui reprocher celle-ci puisque Hay non plus ne tiendrait pas sans lui. Oui, tout du moins, c’était ce qu’il avait la prétention de croire. Réalité ou présomption mélomane ? Mieux valait certainement qu’il ne prenne jamais connaissance de la vérité, quelle qu’elle soit.

La séance du conseil venait de se terminer. Ou plutôt, la sixième et dernière séance du conseil. Y avait-il une raison pour un nombre si élevé de réunions quotidiennes ? Absolument aucune hormis le fait qu’il fallait tenir Obi-Wan occupé. Entreprise totalement vaine puisque toutes ses pensées finissaient par se rapporter à celle qu’il voulait à tout prix éviter ; tant et si bien qu’il n’écoutait plus rien de ce qui se racontait. Ainsi, les membres du conseil étaient fatigués du comportement gâteux d’Obi-Wan qui décrochait toujours plus rapidement que la fois précédente. Personne ne comprenait pourquoi d’ailleurs. A l’exception d’Eryll peut-être. Et encore, elle ne connaissait que les grandes lignes… Quelque chose de plus grave allait se déclencher si Obi-Wan ne se décidait pas rapidement. Le Code Jedi interdisait toujours les relations rapprochées, l’amour était prohibé alors, quant à accoucher d’un enfant lorsqu’on est une padawan ! Une seule porte s’ouvrait à présent à Hayley, celle de l’exclusion ; et Kenobi ne pouvait tout simplement pas permettre ça. Tout d’abord car il n’avait plus le droit d’échouer avec son padawan et surtout car Zartan faisait partie de sa vie. Ce sujet l’obsédait depuis plusieurs mois. Depuis qu’elle s’était exilée dans sa chambre en réalité. Au début, il avait cru qu’elle le fuyait lui et seulement lui, mais une autre analyse était bien plus probable : fuir le regard des autres, le « qu’en dira-t-on » et tout ce qui risquait de lui tomber dessus rapidement. Après avoir examiné le problème dans tous les sens possibles, Kenobi était arrivée à la conclusion suivante : il devait modifier le code afin de permettre à Hayley de ne pas être exclue. Car Hayley n’avait pas le choix, elle, d’assumer sa maternité, cela se voyait tandis qu’Obi-Wan pouvait continuer à faire l’innocent dans son coin. Il pouvait certes faire semblant de ne pas être directement concerné par ce fléau, mais il n’était pas moins insensible pour autant. Hayley n’était pas toute seule. Il serait peut-être bien qu’il le lui dise à présent qu’elle arrivait au terme de sa grossesse. Encore un mois à tenir. Puis un enfer de tous les jours. Perspective réjouissante au possible. Non, il devait la soutenir. Ou, faire semblant tout du moins !

Assis dans son somptueux fauteuil de chef du Conseil Jedi, Obi-Wan effleurait la couverture du nouveau Code Jedi. Ce dernier avait reçu un accueil mitigé, à croire que l’épisode Anakin venait encore hanter les survivants. Alors que Kenobi propose d’accepter ce qui avait conduit son ancien padawan à sa perte ! Vous savez, c’était presque risible. Toutefois, allez savoir pourquoi, personne n’avait ri… Il y avait eu beaucoup de hochements de tête dans des directions contraires, suivis d’un débat interminable que le maitre Jedi n’avait pas pris la peine d’écouter. A quoi bon de toute façon ? Avec ou sans leur appui, le code serait modifié. Absolutiste ? Tout à fait. Obi-Wan ferait absolument tout pour Hayley, sauf ce qu’elle exigeait de lui implicitement en ce moment même. Reconnaitre l’enfant de manière officielle, être un vrai père, faire semblant d’être heureux… Ce n’était pas concevable. C’était beaucoup plus que ce qu’il voulait donner. Si Hayley lui avait demandé, il serait parti lui conquérir une planète, un système ou même la galaxie si elle en émettait le souhait. Tout ce qui est physique reste envisageable. Le matériel doit toujours finir par se plier à l’homme. Mais la victoire est impossible contre l’aspect psychologique. On ne se bat pas contre un fantôme. Face aux souvenirs douloureux, on se tait, on déprime et on souffre en silence. En silence. Les derniers mois s’étaient écoulés dans un silence des plus parfaits. Dans le coupe Obi / Hay, il convenait de s’inquiéter quand il y avait trop de bruit, mais aussi quand il n’y en avait pas. Donc, il fallait réellement s’inquiéter. Bien, merci du scoop…

Kenobi n’était rien de plus qu’un automate. D’une allure mesurée, il rejoignait ses quartiers, entre l’assurance des héros et l’anxiété des coupables. Allait-il vraiment lui parler ? Hm. Avait-il seulement un autre choix ? Enfin, oui, bien sûr, il pouvait aussi l’ignorer jusqu’à la fin de ses jours, mais là je parlais d’une autre solution plus ou moins morale. Non. De toute façon, Hayley n’allait pas l’égorger ou s’exercer encore une fois au lancer de couteau (eh oui, les couteaux et les ciseaux étaient à présent consignés dans un endroit bien spécifique afin d’éviter toute tentative de meurtre en tout genre), elle allait juste l’écouter à moitié, lui sourire et cela s’arrêterait là. Avec un peu de chance, il n’aurait même pas besoin de rester dans la chambre très longtemps… Sous la pression qu’il se mettait lui-même, ses mains étaient devenues moites et, désormais, il devait se concentrer pour ne pas laisser échapper le manuscrit fraichement relié. Sans comprendre comment, il se retrouva dans la chambre de Hayley. Elle était là, devant lui. Il avait déjà fermé les portes, l’habitude très certainement. Allongée, en train de lire apparemment. Non, il ne voulait surtout pas croiser son regard car les yeux de cette fille avaient toujours raison de lui. Si elle le désirait vraiment, elle pourrait lui faire promettre n’importe quoi, sans aucune exception. La seule condition qui se posait était un contact visuel, à partir de là, Kenobi devenait entièrement vulnérable. Alors, il s’avança en silence et posa le bouquin sur sa table de chevet. Pas un mot, pas un bruit, pas un souffle. Tout ceci n’était qu’un exercice très formel. Elle le lirai quand elle aurait le temps, quand lui serait parti. Il ne voulait pas de remerciements, il était loin d’être le héros, juste le lâche qui fait semblant d’agir pour ne pas prendre l’apparence du pire conn*rd de la galaxie. Toutefois, Obi-Wan ne pouvait se résoudre à quitter la pièce ainsi ; la main sur la poignée, une force invisible semblait le retenir près d’Hayley. C’est d’ailleurs cette même force qui l’encouragea à lâcher la poignée et à venir rejoindre la future maman dans son lit. Obi-Wan se glissa donc sous les couvertures délicatement sans vraiment comprendre ce qu’il était en train de faire… Hayley allait le bouffer tout cru là ! Quelque chose comme six mois d’ignorance et hop un petit câlin au lit ? Définitivement, elle allait le tuer. Mais Obi-Wan gardait une foi inconsidérée en la Force, rien n’arrive jamais par hasard et cette situation aurait peut-être du positif en fin de compte. Kenobi voulait lui dire quelque chose, engager la conversation, lui demander comme elle se portait aujourd’hui, si quelque chose lui ferait plaisir (quoique cette question-ci pourrait porter à confusion), si la nuit avait été bonne, si elle se sentait prête à accoucher, mais tout ce qu’il parvenait à faire était de rester la bouche grande ouverte. Rien. Aucun son ne voulait en sortir. Alors, et comme à tous les autres moments où sa voix lui faisait défaut, Obi-Wan alla s’emparer de la main de Hayley. A force de ne plus se fréquenter, son contact lui était presque devenu étranger. Et pourtant, il était toujours le même, aussi agréable, aussi doux, aussi réconfortant, avec une pointe d’amertume en plus. Quant au réconfort, il n’y en avait pas, c’est juste que Kenobi rêvait ce dernier point. Il avait besoin d’être rassuré, dorloté, comme l’enfant qu’il était. Hayley l’avait bien comprit, mais l’arrivée d’un autre enfant dans la maison avait tout chamboulé.

- J’ai peur… Je ne suis pas à la hauteur tu sais…

Evidemment qu’elle le savait, elle avait bien eu le temps de s’en rendre compte pendants ces longs mois d’attente solitaire non ? Bibi avait simplement besoin de reconnaitre ses faiblesses, d’être câliné comme autrefois, juste assez pour lui arracher un sourire. Il n’en demandait pas plus. Bien entendu, c’était lui qui aurait du rassurer sa petite protégée, surtout que son état n’était pas non plus digne de ses meilleurs jours. Cependant, Obi-Wan avait trop de difficulté avec lui-même pour s’intéresser à autrui. Et puis, même s’il était capable de comprendre qu’Hayley avait besoin d’aide, que pourrait-il bien faire ? Rien, vraiment rien. Il l’avait dit lui-même, c’était trop pour lui. Il était totalement submergé par les événements. Quoi faire ? Quoi penser ? Partir ? Rester ? Pleurer ? Sourire ? Comme d’habitude, Hayley était la clef de tous ses problèmes, c’est pourquoi il était à côté d’elle ce soir là. Elle allait probablement se reculer ou le pousser au sol (ou même les deux si elle était très inspirée), mais au moins, Kenobi aurait essayé de lui parler avec qu’il ne soit trop tard. Il était grand temps de sortir de l’enfance, et cela valait pour les deux protagonistes. Pour la première fois depuis des mois entier, Obi-Wan avait l’esprit vide et détendu. Il se moquait de savoir ce qui allait se passer ensuite. Au pire, il aurait eu la chance de pouvoir établir un contact physique pendant quelques secondes. Le physique est toujours plus fort que tout. Le physique avait cette capacité à ramener les meilleurs souvenirs à la surface, comme cette soirée sur le sofa. Ce n’était pas faute de l’avoir prévenu pourtant. Mais elle était amoureuse de ses défauts et il avait cédé. Obi-Wan n’était plus certain d’être amoureux de la jeune femme, il savait seulement qu’il avait besoin d’elle. Cela s’appelait l’amour par substitution. Cela ne fonctionnait pas. Pas assez en tout cas.



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